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www.productions-de-l-etre.fr La Vision sans Tête de Douglas Harding: Tout ce qui a été décrit ci-dessus est le fruit de mon expérience spirituelle personnelle. Comme tout témoignage, le contenu est subjectif et relatif. On peut tout mettre en doute, mais je vous assure que quand ça arrive, quand vous vivez cette bascule; il n’y a plus aucune place pour le doute. C’est vraiment comme le nez au milieu de la figure qu’on ne voit pas car il est trop proche. Néanmoins, reconnaître cet espace n’est pas synonyme d’avoir atteint l’éveil spirituel ou la non dualité. Egalement, de nombreux doutes peuvent émerger par la suite selon la force de l’expérience. C’est un peu comme une perte de repères donc, apprendre à recontacter cet espace et à fonctionner à partir de lui peut faire l’objet d’un véritable travail. Pour approfondir cette reconnaissance de notre nature véritable vaste comme l’espace, je vous conseille de lire le livre « Vivre sans tête » du mystique anglais Douglas Harding. Ce livre, pouvant paraître déroutant à la première lecture, enseigne des exercices pratiques et laïques pour reconnaître cet espace au-dessus de nos épaules. Egalement, le site de la Vision sans Tête présente des expériences concrètes pour découvrir sa vraie nature « Le plus beau jour de ma vie-ma nouvelle naissance en quelque sorte-fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte. Je l’entends tout à fait sérieusement: je n’ai pas de tête » Douglas Harding Ma plus grande erreur dans la reconnaissance de cet espace: Ma plus grande erreur est assez basique, mais lorsque j’en ai pris conscience, tout a changé. Lorsque j’ai commencé à avoir des aperçus de cet espace, j’ai essayé de recontacter cet espace à partir de ma présence au corps que j’essayais d’étendre à l’infini. Là où réside l’erreur c’est d’avoir décentré ma présence à moi même pour l’excentrer au maximum afin, en quelque sorte, de rejoindre cet espace. En cherchant à rejoindre cet espace, je créais une dualité sujet/objet et tournait l’attention vers l’immensité extérieure en cherchant, d’une certaine façon à décoller du corps. …..fut ma plus grande prise de conscience: J’ai pris conscience que cet espace n’était pas à l’extérieur de moi, plus précisément, n’était pas à l’extérieur de ma présence à moi même. Je suis déjà cet espace sans formes et sans limites qui s’identifie à tort sa présence au sentiment de présence du corps donc au corps. Voilà le paradoxe que j’ai résolu: être vaste comme l’espace mais centré sur Soi-même. J’ai pris conscience qu’être vaste comme l’espace ne signifiait pas être éparpillé, dissolu, décentré. Au contraire, puisque tout se produit à l’intérieur de moi et que je suis tout ce qui est, comment ne pourrais-je pas avoir conscience de moi-même au sein de cette non dualité. La clé est d’être centré dans cet espace. www.productions-de-l-etre.fr